INF6107- Activité B

« Les TIC au service du développement en Afrique ». Simple slogan, illusion ou réalité ?

Problématique du développement par les TIC continue d’alimenter des controverses. En dépit du contexte actuel marqué par l’utilisation intensive de l’information dans de nombreuses activités, l’apport des TIC dans le développement de l’Afrique reste encore contesté. Par rapport à ce continent, ces outils sont considérés par leurs détracteurs comme un luxe improductif au regard des priorités classiques de développement.

Tout en reconnaissant la pertinence de ces arguments, la présente étude vise cependant à en relever les faiblesses et à démontrer, à travers le raisonnement théorique et des exemples pratiques, que les TIC sont aujourd’hui un facteur décisif de développement en Afrique, voire un préalable à la réalisation de celui-ci. L’étude s’appuie également sur la riche littérature portant sur la problématique des TIC au service du développement.

1. Approche théorique 

En dépit de l’observation de terrain (les faits) et des témoignages qui tendent à montrer que les TIC sont de plus en plus utilisées, non plus comme de simples supports de communication ou des outils de facilitation du travail, mais comme de réels facteurs de développement et de promotion d’un territoire, le débat sur leur caractère inopportun en Afrique (luxe improductif pour un continent encore en proie à de nombreuses misères).

D’où la nécessité donc de mener cette réflexion théorique pour tenter de clarifier la question.

2. Les obstacles

Deux obstacles s’opposent traditionnellement à l’admission des TIC comme facteurs de développement en Afrique. En premier lieu, se dresse l’argument des urgences du continent qui veut que la priorité soit accordée aux besoins classiques (nourriture, eau potable, santé publique, éducation, routes, etc.) [Anne Cécile Robert, 2000]. En second lieu, la difficulté particulière à mesurer le poids économique et social des TIC dans le développement

2. Conclusion

Depuis au moins la dernière décennie du 20e siècle, une rupture majeure s’est opérée dans le fonctionnement des économies et des sociétés. L’Afrique, en dépit des nombreux problèmes qui entravent son développement, n’échappe pas à cette rupture caractérisée par la prégnance de l’information et des technologies qui la véhiculent, en l’occurrence les TIC. Ces outils façonnent régulièrement notre mode de vie, modifient notre façon de travailler, structurent les activités humaines. Certes, de par leurs caractéristiques intrinsèques, les technologies de l’information et de la communication ne se prêtent pas aisément à des mesures directes de rendement et de production, contrairement à d’autres secteurs d’activité. L’on parvient, par exemple, à obtenir des résultats concrets de l’influence de la production d’engrais sur le rendement agricole ; des dépenses de santé sur l’espérance de vie, ou même des retombées sociales et économiques des investissements consentis dans le secteur de l’éducation. Les TIC ne sont pas appropriées à de telles analyses de corrélation directe avec le développement. En outre, l’impossibilité de considérer les observations faites dans les pays développés et émergents comme des itérations indiscutables ne permet pas non plus de formuler une théorie générale sur le rôle des TIC dans le développement.

12 réflexions sur « INF6107- Activité B »

  1. Sujet très intéressant et d’actualité. Beaucoup de pays africains ont certes d’autres priorités dans l’immediat (Aphabetisation, famine…) Cependant il serait pertinent d’adresser la question les TICs en parallèle car ces dernières sont au cœur de notre mode de vie et sont indispensable dans des domaines fondamentaux tél que la santé, la sécurité nationale (avec les différents attentats que l’on observe à l’international)…

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  2. Très instructif ,

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  3. La problématique est actuelle. Effectivement sur ce point d’énormes progrès restent à réaliser même si on a pu constaté depuis quelques années une évolution rapide en matière de téléphonie mobile sur le continent africain.
    L’Afrique a encore de nombreux défis à relever en matière de besoins primaires et fondamentaux mais si elle veut se mettre à niveau elle devra se pencher sur cette problématique qui peut se révéler être un outil de développement également.

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  4. Merci pour ce sujet qui mène à la réflexion sur un thème avec de nombreux détracteurs sur le continent africain

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  5. L’investissement dans les TIC est l un des moteurs de compétitivité des entreprises.cependant,leur mise en place représente un réel coût financier(entretien des logiciels,renouvellement du matériel)que certains pays africains ne sont pas prêts à faire face… et c est bien dommage.

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  6. Bonne thématique! Les TIC sont de plus en plus utilisés dans les pays africains notamment la téléphonie mobile qui produit le plus d’intérêts financiers et favorise les échanges humains.

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  7. La question n’est pas forcément de savoir si les TIC sont un moyen de mesure ou d’analyse mais si elles ne sont pas un des meilleurs outils, voir le meilleur, qui permet de faciliter la transmission des besoins et la communication entre les différents acteurs de ce développement et en conséquent d’augmenter et optimiser ce développement.
    Article très intéressant et très pertinent.

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  8. Ah l’Afrique. Sujet à considérer, on a du boulot.

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  9. Sujet d’actualité dont la discussion pourrait s’étendre.

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  10. Nous sommes aujourd’hui dans un contexte de mondialisation et aucune nation ni continent ne peut subsister en ignorant les développements techniques et technologiques si bien ancrés dans les mœurs de leur population. La question n’est donc pas de savoir si les TIC sont indispensables au développement de l’Afrique, mais la préoccupation doit être: comment accélérer l’intégration des Tic dans les habitudes de la population. Il est vrai que tous les pays en Afrique ne sont pas au même stade de développement, ce qui entraîne une difficulté dans la réflexion.
    Néanmoins chaque pays en fonction des besoins primordiaux doit faciliter en amont l’éducation d’une frange plus importante de sa population afin de permettre une intégration plus rapide des TIC. Nul besoin de démontrer que les TiC sont aujourd’hui un facteur de développement indéniable dans l’économie du savoir qui s’avère être la caractéristique de l’économie mondiale. Et comme l’Afrique est appelée à échanger avec le monde, elle doit parler un langage que le monde comprend

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  11. A l’heure actuelle du numerique et des nvlles TIC on ne peut disocier développement et TIC. Il s’agit plutot d’une realite par laquelle l’afrique doit obligatoirement recourir pour se developper.

    A cet effet, Les acteurs politiques doivent prendre leurs responsabilités: encourager la culture entrepreneuriale et d’innovation, mise en place de plus d’investissements en capital risque, soutenir davantage la formation et la recherche, favoriser plus d’education de masse et  le changement de mentalité.

    Bref, s’inspirer des pays comme le Rwanda, le Kenya qui ont démontré avec brio que se mariage( TIC et développement) est gagnant, bénéfique pour l’épanouissement des populations et donc moyen efficace d’assurer le développement des pays.

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  12. Le sujet est très intéressant, de par leur essence les TIC existent pour faciliter et accomplir de grandes tâches rapidement. De ce point de vu, les gens ont tort de penser que les TIC sont je cite . J’ai compris que l’article veut montrer que les TIC sont préalables au développement de l’Afrique. A ce sujet je dirais non les TIC ne sont pas forcément des préalables au développement. Ils seraient plutôt une aubaine pour accélérer le développement du continent. A mon avis, les préalables seraient logement décent, l’eau potable, la santé, l’éducation, la nourriture et l’électricité.

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